Créer un portrait d’ancêtre avec l’IA : une mémoire possible

Il y a des ancêtres qu’on ne verra jamais.
Pas de photo. Pas de portrait.
Parfois même pas de trace physique. Rien qu’un nom, une date, une profession. Parfois juste un lieu.

Et pourtant… on ressent leur présence.

Alors, j’ai tenté quelque chose.

Pas pour combler un vide.
Pas pour faire semblant.
Mais pour créer une image symbolique, un visage possible. Une projection douce, guidée par ce que je sais… et ce que j’imagine.


📍 Ce que j’avais comme point de départ

Juste quelques éléments, glanés au fil des recherches :

Et dans ma tête, des images vagues :
🧵 Une tenue de menuisier, un trentenaire, une barbe, des lunettes.
🚪 Un atelier, une photo en noir et blanc, un homme un peu « usé » par la vie.


🤖 L’idée : générer un portrait avec l’IA

J’ai utilisé une IA visuelle (comme DALL·E ou Leonardo.ai), et je lui ai donné un prompt simple mais précis :

« Tu peux générer le portrait d’un homme menuisier, brun avec une barbe et des petites lunettes dans les années 1900 en France. C’est un jeune homme, habillé de laine. Je veux une image au style photo ancienne »

Et l’image est apparue.
Ce n’est pas lui, bien sûr.
Mais c’est une présence. Une émotion. Quelque chose qui m’aide à le relier à mon récit.

Et voici le résultat :


💡 Pourquoi je l’ai fait (et pourquoi ça compte)

Je n’ai pas cherché à “inventer” un visage.
J’ai cherché à créer une passerelle, entre le silence des archives et l’imaginaire du présent.
Ce portrait, je pourrais l’utiliser :

Il ne remplace rien.
Mais il active la mémoire.


⚠️ À garder en tête


✨ En résumé

Créer un portrait d’ancêtre avec l’IA, c’est comme écrire une lettre à quelqu’un qu’on n’a jamais vu.
Ce n’est pas exact. Ce n’est pas factuel.
Mais c’est une trace de présence possible. Et parfois, ça suffit pour se sentir connecté·e.